Aurélie Chaboudez, jeune athlète de 16 ans, a pulvérisé le record de Franche Comté du 320m haies cadette lors de la finale nationale du challenge Equip’Athlé qui avait lieu le week-end dernier à Dreux.

La sociétaire de la section d’Audincourt a réalisé la course quasi-parfaite le 10 mai dernier en améliorant son record personnel de près de 3 secondes. « J’ai pris un départ que je juge normal, mais au premier virage avec le décalage, j’avais une fille devant moi. J’ai tout fait pour la rattraper, je la passe et je finis sans forcer » nous explique Aurélie, « avec un peu plus de concurrence je pense pouvoir faire mieux ». Elle stoppe tout de même le chrono à l’issue de son 320m et après avoir franchit les 8 haies de cette course en 46’’74. Un temps qui la place en tête du bilan français de sa catégorie et lui offre son troisième record de Franche Comté après celui du pentathlon indoor des cadettes en février dernier lors des championnats de France en salle et celui du 200m haies minime en 2008.

Aurélie supprime ainsi des plaquettes régionales la dénommée Stéphanie Vesin du FCSM qui avait réalisé 48’’78 à Dole en 1988, soit un record plus vieux qu’Aurélie. « Je suis un peu surprise de ce temps. Mon objectif était d’être dans les 3 premières au « France », me retrouver en tête ne me déplaît pas mais je ne veux pas trop me mettre la pression ».

Le record de France fixé à 44’’50 est encore loin mais le titre de championne de France de la discipline pourrait bien lui revenir cette saison. « Le record de France, je n’y pense pas pour cette année, mais je ne me donne pas de limite ». Les limites, Aurélie les a déjà dépassées de toute manière, en effet elle possède presque 2 secondes et demie d’avance sur sa poursuivante directe dans le bilan national de l’épreuve.

Après sa médaille d’argent acquise lors des championnats de France cadette en salle dans le concours de saut en hauteur, Aurélie vise l’or sur 320m haies et espère faire un bon truc aux France d’épreuves combinées tout en poursuivant l’aventure dans le saut en hauteur. Rien ne semble pouvoir l’arrêter, pas même l’idée de concilier le Baccalauréat l’année prochaine et ses quatre séances d’entrainement hebdomadaires.